Amorcer un processus de responsabilité communautaire

Les processus de responsabilité communautaire peuvent commencer soit en situation de violence active, soit après que la violence ait eu lieu.

En cas de violence active : La priorité est de garantir la sécurité de la personne affectée, en planifiant des mesures de protection pour elle, ses proches et ses biens. Il est important de noter que, dans certaines situations de violence, le moment le plus difficile survient souvent lorsque la personne qui subit la violence décide de quitter la relation ou de confronter celle qui commet les abus.

Au besoin, voir les ressources de SOS Violence conjugale : 

  1. Scénarios de protection

  2. Guide d’auto-défense technologique en violence conjugale

  3. S’extraire de l’emprise de la violence conjugale

Nommer les comportements et inviter la personne à se transformer : il est crucial de nommer explicitement les comportements violents et d’inviter la personne ayant commis les torts à se responsabiliser. Prendre conscience des torts causés peut nécessiter plusieurs conversations et la prise de conscience peut même continuer à se produire tout au long du processus, au fur et à mesure que la personne se transforme.  

Leviers de pouvoir pour faire cesser la violence

Si nommer les comportements ne suffit pas, Generation FIVE recommande l’usage de leviers de pouvoir en dernier recours pour arrêter la violence: 

  • Pression sociale : mobilisation de la famille, des proches, ou des réseaux militants

  • Pression institutionnelle : solliciter des groupes culturels, religieux, syndicats, associations professionnelles ou autres pour exercer une influence

  • Réputation : faire savoir à la personne que ses comportements pourraient être rendus publics

  • Usage minimal de la force : confinement temporaire pour éviter une violence imminente ou intervention physique pour désamorcer une situation

  • Recours aux systèmes publics : Bien que critique envers les systèmes punitifs, on peut faire appel, en dernier recours, à la police dans des situations de danger immédiat. Les tribunaux civils ou pénaux peuvent aussi être interpellés pour exiger des ordonnances restrictives ou des engagements à ne pas troubler l’ordre public (incluant interdit de contact,  de consommer ou de porter une arme à feu). Dans des cas de violence envers des enfants ou des ados, la DPJ peut être sollicitée pour retirer un enfant d’un environnement dangereux. 

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